Chaque semaine, nous vous faisons découvrir un.e membre de l’équipe de Cardin Julien. Aujourd’hui, c’est Sarah London, diplômée en architecture. Membre de l’équipe depuis 2017, Sarah possède des formations universitaires en neuroscience et en architecture qui la rendent unique ! Dans son parcours futur, elle souhaite jumeler ses deux passions en travaillant à différentes applications de la neuroscience à l’environnement bâti. Cette femme engagée cultive une sensibilité particulière pour le développement durable en faisant partie du réseau international Women4Climate.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis née et j’ai grandi sur Plateau Mont-Royal à Montréal. Ma mère est anglophone et mon père est francophone, originaire de Rouyn-Noranda. J’ai donc été élevé dans les deux langues, que je partageais entre mes parents. J’ai réalisé mes études primaires et secondaires en français, puis le Cégep et l’université en anglais.

Adolescente, mon plan était de devenir architecte, mais mon parcours académique est loin d’être typique. J’aimais dessiner, les mathématiques et les sciences. L’architecture me semblait le domaine idéal pour me permettre de toucher à toutes ces compétences. Pourtant, j’ai étudié les sciences au Collège Dawson, puis la neuroscience à l’Université McGill. Bien que la neuroscience me passionne encore aujourd’hui, je me suis tournée vers l’architecture, un domaine qui m’intéressait depuis longtemps. J’aime travailler avec les gens et j’ai voyagé en Europe, à l’époque, ce qui a éveillé mon intérêt pour les bâtiments historiques et l’architecture contemporaine.

Je me suis donc inscrite au baccalauréat en architecture à McGill. Ça a été tout un changement ! Le programme était plus petit, je connaissais toustes les étudiant.e.s, c’était une autre manière de penser et j’avais beaucoup moins de pression. J’ai commencé à travailler chez Cardin Julien après ma première année de baccalauréat. Mon portfolio était bien mince, mais on m’a fait confiance !

J’ai commencé par des tâches simples et j’ai participé à l’élaboration d’offres de services. J’y suis restée mes deux premiers étés durant mes études. J’étais nouvelle et j’avais peu d’expérience, mais tout le monde s’est montré disponible et ouvert à répondre à mes questions. J’ai travaillé à temps plein pour la firme à la fin de mon baccalauréat, puis je suis partie en Italie dans le cadre d’un programme spécialisé. Là-bas, j’ai travaillé à l’application des neurosciences au domaine de l’architecture, soit la manière dont les bâtiments influencent nos fonctions cognitives et affectent nos perceptions. C’est donc à Venise, à l’Università luav di Venezia, que j’ai développé une approche multidisciplinaire ayant pour but de créer des bâtiments plus adaptés à notre perception et notre cognition, que ce soit conscient ou inconscient, physique ou mental.

J’ai dû écourter mon séjour en Italie en raison de la pandémie. J’ai terminé le programme à distance et suis revenue au bercail chez Cardin Julien. Depuis mon arrivée dans la firme, j’ai touché à toutes les phases des projets d’architecture : conception, dossiers pour des concours, plans d’exécution, visites de chantier, développement durable, etc. Ce qui me passionne, avec mon parcours académique en neuroscience, c’est de créer des bâtiments pour des populations complexes.

Dans mes temps libres, je suis une personne très active : je fais beaucoup de vélo et de course; je m’entraîne présentement pour descendre le fleuve Yukon ! Plus jeune, j’ai fait partie d’une équipe de handball pendant 12 ans. J’ai aussi un côté plus tranquille ! Je fais du tricot, entre autres, pour les enfants de mes ami.e.s. Je voyage beaucoup et j’étudie tout autant : j’ai fait deux échanges étudiants (Dublin et Vienne) et j’effectue présentement ma maîtrise en architecture à l’Université Dalhousie à Halifax.

En parallèle de toutes mes activités, je fais partie du réseau international Women4Climate qui regroupe des femmes leaders dans divers domaines. Cardin Julien a proposé ma candidature lors de sa participation dans le Parcours du développement durable de Montréal. Ma candidature a été retenue ! Le but est de développer un projet en lien avec son domaine dans une perspective de développement durable. Accompagnée par ma mentore, je travaille à la création d’une base de données scientifiques sur les perceptions cognitives dans l’espace habité. Je l’imagine comme un outil interne pour les firmes d’architecture, à développer sur le long terme. Vous l’aurez compris, je ne manque pas de projets !

Qu’est-ce qui t’a attiré chez Cardin Julien ?

Mon père étant consultant dans une firme en efficacité énergétique, il avait déjà travaillé avec Cardin Julien par le passé et m’avait recommandé cette entreprise en raison de leur réputation en ce qui concerne l’environnement et leur leadership en développement durable. Dès les premiers jours, j’ai été tellement bien accueillie par l’équipe, prête à répondre à toutes les questions d’une petite nouvelle dans le monde de l’architecture ! J’apprécie aussi que Cardin Julien me permette de compléter mes études ici et à l’étranger tout en restant à l’emploi du bureau.

Quels sont les projets sur ta table à dessin en ce moment ?

Je travaille présentement à la construction de deux maisons des aînés à Salaberry-de-Valleyfield et à Châteauguay en collaboration avec nos collègues de Provencher_Roy BBBL. Je collabore à l’analyse des dessins d’atelier de ces deux projets majeurs.

La complicité, la créativité et l’engagement sont les valeurs de Cardin Julien, laquelle te rejoint le plus et pourquoi ?

Elles sont toutes importantes, mais ce qui fait que je reviens chez Cardin Julien chaque fois, malgré mes déambulations dans le monde, c’est la complicité. Pour moi, le travail d’équipe, l’entraide et la collaboration engendrent un apprentissage plus efficace, un plus grand respect, un sentiment d’appartenance fort. Avec mes séjours d’études à l’étranger, mes collègues me comparent à un petit élastique qui peut s’étirer très loin, mais qui finit toujours par revenir !

Cardin Julien vise à être une entreprise responsabilisée où chaque membre de l’équipe, en plus de ses projets, s’implique dans le développement de la firme au sein de cellules de travail avec leurs collègues. Dans quelle(s) cellule(s), es-tu impliqué.e?

Cellule développement durable – un groupe de travail qui définit la vision et les cibles pour le développement durable chez CJ tant pour l’architecture durable, l’engagement social et la gouvernance responsable.

Cellule qualité – ce groupe de travail veille à l’application du plan de gestion de qualité et vise à améliorer et optimiser, en continu, les pratiques pour la réalisation des projets confiés à Cardin Julien.

Une pratique chez Cardin Julien que tu adores?

Une seule pratique? C’est trop peu! Je dirais la facilité d’approche de l’équipe et leur ouverture à répondre aux questions : tout le monde est toujours prêt à offrir son aide ! J’aime aussi beaucoup la flexibilité qui a été permise durant la pandémie pour sortir prendre de l’air s’il faisait beau, finir la journée plus tôt, moduler son horaire, etc. C’était d’une grande liberté et ça m’a fait beaucoup de bien. Sinon, le barbecue d’été est un must !

Cardin Julien fête ses 30 ans cette année, que souhaites-tu à la firme pour son anniversaire ?

Je souhaite que Cardin Julien continue d’exploiter à fond sa démarche vers l’entreprise responsabilisée. Je nous souhaite de continuer dans cette voie, car c’est une façon merveilleuse de travailler, en plus d’encourager l’attachement du personnel à notre firme. Je souhaite que l’équipe reste aussi dynamique, attachante et soudée qu’elle l’est aujourd’hui! Je nous souhaite de garder cette complicité à travers les années !

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