Chaque semaine, nous vous faisons découvrir un.e membre de l’équipe de Cardin Julien. Aujourd’hui, c’est François Hébert, architecte depuis maintenant 29 ans! Arrivé cette année chez Cardin Julien, l’homme d’expérience se fait un devoir de transmettre ses connaissances et sa passion pour l’architecture à ses collègues.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je viens d’une famille nombreuse. Je suis l’aîné de 6 enfants, dont les trois derniers sont des triplets. J’ai appris très tôt le sens des responsabilités ! Je suis né à Montréal, mais j’ai grandi en campagne, sur la rive-sud de Montréal. Avec l’arrivée de trois bébés (j’avais 13 ans à l’époque), la maison familiale est rapidement devenue trop petite. Nous avons déménagé sur une grande terre de 66 arpents à Franklin-Centre au sud-ouest de Montréal et j’ai aidé mon père à construire notre nouvelle maison. Dans cette petite communauté, j’ai aussi participé à plusieurs corvées pour aider les voisins.

À l’école, je réussissais plutôt bien et tout m’intéressait. J’étais loin de savoir que j’allais devenir architecte, car j’étais au départ plus passionné par la cosmologie et l’aérospatiale. J’ai fait mon entrée à Polytechnique espérant devenir ingénieur en astrophysique, avec en tête l’objectif de concevoir des habitats extra-terrestres (rires). Malheureusement, je ne me suis pas reconnu dans ce domaine. Ce n’est qu’après, avec le Graphic Standard entre les mains, une sorte de bible de l’architecture que l’ami de mon père nous avait prêtée, que j’ai compris que c’était de l’architecture que je voulais faire. J’y assimilais tous les détails d’architecture et de construction comme un musicien comprend d’instinct une partition ! Je me suis donc lancé dans la conception d’habitats…terrestres (rires) en bifurquant vers l’architecture.

J’ai entamé le baccalauréat en architecture à l’Université Laval, à Québec. Je possédais déjà une forte propension à la coopération – grâce à ma famille nombreuse ! – et j’adorais la conception en atelier. J’ai déménagé de chez mes parents avec ma guitare et quelques vêtements. Habitant seul, j’ai développé une réelle autonomie et me suis fait des amis avec qui je suis encore en contact aujourd’hui. Au cours de mon parcours académique, j’ai fait un stage en Turquie qui a grandement participé à forger mon caractère. Le petit gars de campagne sortait de son milieu et quittait le cocon familial pour voir le monde ! Après avoir passé tant de temps à m’occuper de la maison et de mes plus jeunes frères et sœurs, ça a fait du bien de faire quelque chose pour moi-même, sans responsabilités autre que mes études.

J’ai pratiqué l’architecture sur plus de 30 ans au sein de plusieurs firmes. Ce que j’aime de l’architecture, c’est le travail d’atelier en équipe. C’est partir de la page blanche d’une idée motivée par un mandat passionnant, l’effervescence d’avoir un projet en tête où tout est encore permis. J’apprécie la satisfaction de proposer un produit final pour lequel on a travaillé dur, pour lequel on a peaufiné le concept et on s’est retroussé les manches pour finalement arriver à une bonne réponse pour notre client.

Je pense être un architecte résilient, créatif et expérimenté au niveau technique et réglementaire. J’apprécie la résolution de problèmes complexes, avoir une vision en trois dimensions d’un projet et trouver des solutions durables. Au fil de ma carrière, j’ai eu la chance de travailler sur des projets institutionnels, résidentiels, industriels, sportifs, culturels, etc.

Hors du bureau, je suis un sportif. J’apprécie particulièrement la randonnée en forêt. En 2008, comme marcheurs, ma femme et moi avons fait une portion de 580 km du chemin de St-Jacques-de-Compostelle. Je compte bien compléter ce chemin en entier un jour ! J’ai pratiqué dans ma jeunesse le hockey, le handball, le ballon balai, l’athlétisme, etc. Adulte, j’ai joué au hockey cosom et au hockey sur glace. J’ai également un côté mélomane : je pianote, je joue de la guitare et de quelques instruments à vent. J’aime également me plonger dans des univers de science-fiction.

Que faisais-tu avant d’arriver chez Cardin Julien ?

Je travaillais dans une autre firme d’architecture.

Qu’est-ce qui t’a attiré chez Cardin Julien ?

J’avais vu les projets réalisés par la firme. Évidemment, le Planétarium marque l’imaginaire d’un architecte ! Surtout, j’avais remarqué les nombreux projets publics de Cardin Julien et, depuis les 8 dernières années, j’œuvrais plutôt sur des projets privés. J’avais envie de changer. L’entreprise responsabilisée me semblait une manière porteuse d’imaginer une boîte d’architecture. Cette structure organisationnelle innovante m’a beaucoup attiré.

Quels sont les projets sur ta table à dessin en ce moment ?

Je travaille présentement aux rénovations majeures du Centre Claude-Robillard à titre de coordonnateur. Je m’assure d’une bonne coordination entre l’équipe de professionnels en architecture et des autres disciplines. Je supporte également le volet architectural de quelques bâtiments de la chaîne de restauration Benny & Co.

Depuis mon arrivée chez Cardin Julien, je conseille mes collègues sur des aspects techniques, de code et de méthodologies. Comme mentor, j’essaie de mettre en action un précepte de Lao Tseu qui m’a guidé toute ma vie : « Donne un poisson à un homme, il se nourrira un jour. Apprends-lui à pêcher, il se nourrira toute sa vie ». J’offre donc mon support aux plus jeunes, mais bien sûr ils m’en apprennent en retour !

La complicité, la créativité et l’engagement sont les valeurs de Cardin Julien, laquelle te rejoint le plus et pourquoi ?

La créativité me drive et j’ai toujours été très engagé dans mon travail à cause du milieu dans lequel j’ai grandi. Toutefois, après toutes ces années dans le métier, je peux affirmer que ce ne sont pas tant les projets qui me restent, mais les gens. C’est pourquoi de toutes les valeurs de Cardin Julien, je choisis la complicité comme celle qui me rejoins le plus. Le plaisir du travail en équipe sur un projet, ça n’a pas de prix et ça permet de passer par-dessus n’importe quelle difficulté rencontrée en chemin.

Cardin Julien vise à être une entreprise responsabilisée où chaque membre de l’équipe, en plus de ses projets, s’implique dans le développement de la firme au sein de cellules de travail avec leurs collègues. Dans quelle(s) cellule(s), es-tu impliqué.e?

Cellule qualité – ce groupe de travail vise à améliorer et optimiser les pratiques de la firme pour la réalisation des projets confiés à Cardin Julien.

Une pratique chez Cardin Julien que tu adores?

J’apprécie particulièrement débuter nos semaines par une réunion d’équipe. Pour moi, cette réunion permet de transmettre de l’information, de s’organiser, de se mettre à jour. Une rencontre efficace, pertinente et agréable. J’apprécie que l’on couvre l’essentiel dans la bonne humeur, ça commence bien la semaine !

Cardin Julien fête ses 30 ans cette année, que souhaites-tu à la firme pour son anniversaire ?

Pour ses 30 ans, je souhaite à la firme que sa relève puisse poursuivre le bon travail qu’elle réalise, autant dans sa signature architecturale que l’impact positif des projets pour la communauté. Je lui souhaite une ascension constante vers l’entreprise responsabilisée. Je souhaite aux plus vieux d’assurer une écoute positive à leurs collègues et aux plus jeunes de s’épanouir et de s’impliquer dans la merveilleuse discipline qu’est l’architecture.

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